Poster : Oiseaux du Verdon : Cinq passereaux
Le Moineau cisalpin :
Cette espèce est très proche du Moineau domestique que l’on rencontre un peu partout en ville comme à la campagne. Tellement proche que certains la considèrent comme une sous-espèce du Moineau domestique. La seule différence notable que l’on peu faire se trouve être la couleur de la calotte des mâles : grise chez le M. domestique, marron chez le M. cisalpin. Les femelles sont indiscernables.
Le Moineau cisalpin n’est présent que sur la péninsule italienne. Dans les Alpes françaises, ce n’est que dans quelques vallées, comme le Verdon, que l’on peut le trouver. Les populations ne sont probablement pas pures vu le nombre d’hybridations avec le Moineau domestique.
Certains ornithologues ont avancé une théorie intéressante sur la naissance de cette espèce : Ce serait une espèce issue d’hybridation entre le “Moineau domestique” et le “Moineau espagnol”. Ces deux espèces se seraient retrouvées et hybridées en Italie pendant suffisamment de génération pour donner naissance à cette troisième espèce. Malheureusement, cette théorie n’a pu être prouvé pour l’instant. Ce serait une première chez les oiseaux, bien que cette méthode de spéciation a pu être mis en évidence sur des Batraciens.
La Fauvette passerinette :
Cette petite fauvette élégante est typique des végétations de garrigues méditerranéennes, et c’est l’espèce la plus courante dans le Verdon. Comme la plupart des Fauvettes, on ne la voit généralement que furtivement quand elle passe d’un buisson à l’autre, mais pendant les parades nuptiales, il n’est pas rare de voir les mâles chantant à découvert.
Le Tarier pâtre :
Contrairement à la précédente, cette espèce est très largement répandu en Europe, et peut être vu dans beaucoup d’écosystèmes différents. Cependant, c’est dans les milieux ouverts que l’on peut voir ce bel oiseau, souvent perché sur un piquet ou sur un buisson. Insectivore, il se fait chasser par les hivers froids et neigeux. Les oiseaux des Alpes sont d’ailleurs en partie migrateurs, alors que les oiseaux plus méridionaux ou de l’Ouest de la France sont en générale sédentaire.
Le Pipit rousseline :
C’est au pied des premiers alpages du Verdon qu’il est possible de voir ce grand Pipit élancé. Comme les autres Pipits, il n’est as doté de couleurs contrastées comme on peut voir chez leurs cousines les Bergeronnettes. La couleur sable du Pipit rousseline le camoufle quand, au sol, il poursuit insectes et autres arthropodes. Il apprécie de ce fait les steppes ou autres grandes plaines à végétation rase. Mais on peut le voir parfois en montagne où il peut là-aussi profiter de l’herbe rase des alpages. C’est un migrateur stricte qui rejoint l’Afrique pendant l’hiver.
La Mésange huppée :
C’est dans les forêts de résineux que l’on à le plus de chance de voir cette petite mésange. Facile à identifiée, c’est la seule mésange européenne doté d’une crête dressée. Sinon, elle a le comportement typique des mésanges : Active, bruyante, elle se déplace continuellement dans les branches à la recherche de nourriture. L’hiver, les mésanges sont obliger de changer de régime alimentaire. En effet les insectes se font rares à la saison froide. Il faut qu’elles s’adaptent, et leur nourriture devient beaucoup plus variée : graines, graisses etc… C’est pourquoi ce sont des oiseaux fréquentant très souvent les mangeoires. La Mésange huppée est plus difficile quant au choix de ses écosystèmes que les espèces les plus communes comme les Mésange bleues ou charbonnières. Cependant, dans les forêts du Verdon, c’est probablement l’espèce que l’on voit le plus régulièrement.
Ces dessins sont réalisés au crayon noir et le poster représentant les cinq oiseaux est imprimés sur format 30/40.
La mise en page et la conception graphique du poster est effectué par Céline Jambon.